mercredi 30 juin 2010

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'un bel homme inconnu, et que j'aime et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait le même
Ni tout à fait un autre, et me baise et me prend.

Car lui seul sait me prendre, et mon cul frémissant
Rien que pour lui, hélas! cesse d'être un problème
Rien que pour lui, et les feux de mes fesses blêmes,
Lui seul les sait rafraîchir, en y gémissant.

Est-il brun, blond, chauve ou même roux? --Je l'ignore.
Son nom? Que m'importe-t-il tant que lui me fore
Comme la jument que l'étalon enfila.

Son engin est pareil aux rigides statues,
Et pour son cri final, et animal, il a
L'inflexion des cris mortels de ceux qu'on tue.

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