lundi 12 avril 2010

Ne jamais oublier

Je ne peux effacer qui je suis, d'où je viens,
Les maux de mon passé -Oh oui! Je me souviens!-,
Mes plaisirs et mes joies, mes larmes et mes peines,
Mon silence et ma voix, tout cela qui s'enchaîne.

Je suis le fruit de mes erreurs, l'enfant de mes tentatives, le rescapé de mes naufrages, de mes douleurs mes plus vives.

Sur le passé je penche, ivre de sensations.
Pas désir de revanche; au lieu, des émotions,
Essentiel carburant de cette humble folie:
Juste ivre courtisan, vénérer la poésie.

J'ai besoin de cette souffrance, de cette douleur qui me fouaille, de ce mal suppurant qui m'envahit les entrailles.

J'ai besoin de pleurer pour écrire mes tripes,
D'extraire la beauté de mes vulgaires fripes.
Vous comprenez pourquoi je penche au passé,
Pourquoi il faut, pour moi, ne jamais oublier.

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